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  • Daniel Charneux

Le jogging des Stériles comme si vous y étiez !


Le jogging des Stériles, dixième étape du challenge, démarre comme la première du parc communal de Wihéries. Au sortir du parc, on emprunte d'abord la rue Ferrer puis la rue du Coin du Bois avant de virer à droite dans un beau sentier qui descend entre les prairies vers le bois de Cocars (attention, c'est étroit !). On continue à descendre à gauche en lisière avant une brève montée jusqu'à la rue de Là-Haut (sur le territoire d'Élouges), où l'on vire à droite pour la belle descente de la rue Beatam.

On prolonge brièvement rue de la Grande Veine (du nom d'un ancien charbonnage) pour prendre à droite le RAVeL peu avant le km 2 (l'ancienne ligne de chemin de fer Roisin-Dour). Les participants de l'épreuve courte virent bientôt à droite pour rejoindre le final peu après le km 10 du circuit long (voir ci-dessous).

Pour les adeptes de la longue distance, après la cité de la Toureille, on quitte le RAVeL pour virer à droite, à angle droit, rue Émile Cornez. On arrive alors dans le cœur de Dour. Au bout de la rue, à gauche à angle droit rue des Canadiens puis encore à gauche rue de l'Yser et tout de suite après à droite rue du Parc. Jusqu'ici c'est roulant, plutôt rapide. Au bout de la rue du Parc, on traverse la rue Decrucq pour entrer dans le parc communal de Dour que l'on traverse. Après le monument aux morts des deux guerres mondiales, on ressort dans la Grand-Rue que l'on emprunte sur la droite. Au bout de celle-ci, attention, virage à gauche dans la ruelle Bourguignon qui, au km 4, rejoint la rue Pairois, que l'on emprunte sur la droite, en descente, pour joindre, à gauche, la rue des Groseilliers. Au bout, on traverse la rue du Rossignol pour entrer dans le sentier Plantis Jacquette, qui mène à un vieux quartier de Dour. Au bout du sentier, tout droit rue du Chêne Brûlé puis rue de la Gayolle (« ène belle petite gayolle... » dit la chanson).

Au milieu de la rue de la Gayolle, on serpente à gauche en zigzag dans le chemin du Rouge Bonnet (Ah ! Ces noms de rues anciens!) qui, par la cité Chevalière, amène rue Moranfayt (le Fayt de Moran, donc le « fagetum », la hêtraie). On suit sur une centaine de mètres le final du grand prix des Sylves pour bifurquer à droite dans un beau sentier forestier sur l'assise d'un ancien chemin de fer industriel. C'est ici que le nom « jogging des stériles » prend tout son sens. Nous suivons en effet la promenade du même nom. Les stériles, ce sont les terrils, les « terres stériles » extraites du sol avec le charbon et entassées autrefois par les houilleurs pour former ces montagnes artificielles qui façonnent le paysage borain comme ici, sur la droite, le terril de Saint-Charles.

Au bout du sentier, virage à gauche, traversée de la rue Pont-à-Cavains. On reste en forêt dont on sort pour emprunter, à gauche, la rue Sahutiaux qui mène à la rue de l'Enfer. On est ici, à nouveau, sur le parcours du grand prix des Sylves (le début) mais à l'envers. Attaquée au km 8, la côte de la rue de l'Enfer porte bien son nom. C'est la première grosse difficulté du jour. Beaucoup d'entre nous la maudiront. Un bon test : être capable de courir jusqu'en haut...

Attention, ça va zigzaguer : à droite rue Aimeries, à gauche rue Alexandre Patte, à nouveau à gauche rue du Moulin Mollet... (Le moulin Mollet, moulin à vapeur, était tenu par Monsieur et Madame Émile Mollet jusqu'en 1909. La farine était livrée aux boulangeries par véhicules hippomobiles. Le bassin de la propriété servait à la fois de bassin de décantation et de bassin de natation pour la population de Dour avant la construction du Belvédère.)

On traverse la rue de Boussu pour rejoindre le terril de la Machine à Feu, ou ce qu'il en reste,

témoignage d'une époque où se dressait là le charbonnage du même nom, aujourd'hui (depuis 1964) plaine où s'élèvent les installations de Dour Sports (on les aperçoit sur la gauche, près du seul vestige industriel survivant, la cheminée des fours à chaux qui porte l'inscription : « Que cette terre reste digne de son passé fait d'efforts et d'amitié. »)

Au bout du terril, il faut descendre, virer à gauche le long de la clôture de Dour Sports et rejoindre le RAVeL que l’on emprunte donc une nouvelle fois avec le sentiment de connaître l'endroit. Eh oui ! On y est passé voici quelques mois, au grand prix de Dour !

Le km 10 est atteint à hauteur de l'ancienne gare de Dour. On quitte le RAVeL pour prendre à gauche la rue de la Grande Veine puis, tout de suite à droite, un chemin champêtre qui ramène au bois de Cocars. Quelques zigzags dans le bois, on passe devant la belle chapelle restaurée : Notre-Dame de Cocars est un petit édifice anciennement religieux du XVIIe siècle sis dans le bois d’Épinois. Auprès des anachorètes, une école s'y développa et une nouvelle chapelle fut construite vers 1769. L'école fermée en 1810, les bâtiments furent sécularisés et vendus.

C'est presque fini, on est au km 12, on va retrouver, en sens inverse, le sentier emprunté au départ. Ça descendait tout à l'heure, cette fois, ça va monter ! On rejoint Wihéries, le parc communal, l'arrivée. Ouf !

Un bien beau circuit, donc, qui témoigne du passé industriel de Dour et de ses satellites Élouges et Wihéries. Un début assez rapide, deux belles côtes, des chemins de terre, des sentiers forestiers... il y en a pour tous les goûts !


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