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  • Daniel Charneux

Le CC Running Day comme si vous y étiez!


Corrida de Noël, jogging des Chapelles, relais des Fraudeurs… Erquennes a, depuis une vingtaine d’années, abrité pas mal de courses sur route (certaines ont fait partie de notre challenge) dont aucune n’a tenu dans la durée. Manque d’endurance, dommage pour une épreuve de demi-fond !

Quelqu’un qui ne manque pas de cette qualité de base (ni, d’ailleurs, de beaucoup d’autres), c’est un citoyen d’Erquennes, où il est né voici un peu plus de 66 ans. Si je vous dis « Cougneau », vous songez sans doute à Vincent, régulièrement classé dans le « top 5 » de nos courses, troisième du challenge 2017. L’homme que j’évoque ici vous est peut-être moins connu (car « je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ») : c’est Bruno Cougneau, le père du précédent. Mon vieux compagnon d’entraînement, toujours présent dans les pelotons (des « Belles » mais aussi du Défi 13 et du Val-de-Sambre), mérite bien ce coup de chapeau à la veille d’une épreuve qui va traverser ce village sur les pavés duquel il a usé tant de paires de chaussures. Car celui qui fut durant une dizaine d’années président de Dour Sports (et construisit de ses mains la plupart des murs de ses halls), fut aussi un marathonien et un « fondeur » de première classe. Son meilleur temps sur marathon ? 2 h 33’, soit 3’37 au km. La prochaine fois que vous courrez un 10 km en 36’10, dites-vous bien que ce monsieur en a bouclé un peu plus de quatre à la suite. Vous en voulez plus ? En 1994, cet amoureux du grand fond décide de se lancer dans l’aventure des 100 km. Résultat : le premier sera terminé en 7 h 22’, le meilleur en 7 h 13’ soit 4’20 au km. La prochaine fois que vous courrez un 10 km en 43’20, dites-vous bien (bis) que ce monsieur en a bouclé dix d’affilée sans aucune interruption. Cela valait bien un paragraphe, non ?

Ceci dit, souhaitons une longue vie à cette nouvelle épreuve (le CC Running Day, une appellation pas très glamour peut-être mais ça n’engage que moi), mise sur pied par l’excellent Denis Caldoz et son équipe dont voici – enfin – le descriptif du parcours.

Vous connaissez les deux courses organisées par l’OBJ, le « jogging du Cœur » et la « corrida blidégarienne » ? Imaginez un mix de ces deux épreuves, donnez le départ place d’Erquennes et le tour est joué.

En détail, cela donne ceci : vous partez de la place d’Erquennes ou « place du Joncquois », à quelques mètres de l’ancien salon du village, et vous dirigez vers l’église. Après 250 m, vous virez à droite sur les pavés de la ferme du Tailleur puis, très vite, à gauche dans la rue des Leusses, un chemin de terre qui, passant à côté d’un château d’eau, vous conduit, peu après le km 1, à la rue de Bavay, que vous empruntez, vers la gauche, pour rejoindre Blaugies.

Au km 2, virez à droite dans la rue de la Frontière. 500 m plus loin, vous tournez à nouveau à droite pour un petit circuit dans la campagne « blidégarienne », rue des Éclusiaux, rue Hardret, rue de Baudinchamp. Attention : peu avant le km 3, séparation des circuits ! Les 10 filent à gauche rue Hardret, les 5 à droite pour rejoindre la rue de Bavay jusqu'à la chapelle Saint-Ghislain. Là, ils prennent à droite les pavés de la rue du Vert Pignon et terminent, comme les 10, par le beau sentier dit « rue Adhémar Fontaine », puis un virage à gauche à angle droit pour passer devant l’église d’Erquennes et regagner la place du Joncquois.

Pour les participants à l’épreuve longue, au km 4,4, fin du mini circuit, vous retrouvez, en virant à droite, la rue de la Frontière qui, comme son nom l’indique, vous conduit vers la France. Pas la peine d’aller si loin : au km 5,5, virez à nouveau à droite dans la rue Canarderie que vous suivrez sur un km : faux plat montant. Vous arrivez au point culminant de l’entité douroise. Le vent, ici, peut être sensible.

Km 6,5 : prenez à gauche rue Trieu Jean-Sart puis, km 7,4, à droite rue Ruinsette qui vous ramène vers Erquennes. Le « trieu », c’est la terre en friche ; la « ruinse », la ronce. Cet endroit a dû, autrefois, être plutôt austère. Vous êtes sur une ligne droite de plus de 2 km, en faux plat descendant, d’abord sur asphalte puis, après la chapelle Saint-Ghislain, sur les pavés de la rue du Vert Pignon.

Entrez dans Erquennes, prenez tout droit (attention, risque d’erreur !) le beau sentier dit « rue Adhémar Fontaine » au bout duquel (très vite) vous virez à gauche à angle droit pour passer devant l’église d’Erquennes et regagner la place du Joncquois où est jugée l’arrivée au terme des 10 km (à 50 m près) de ce beau parcours exempt de difficultés majeures, mais où le vent pourra jouer les trouble-fête.

N’oubliez pas : après la course, allez saluer Bruno. Vous le reconnaîtrez facilement : été comme hiver, il court en « singlet » (attention, belgicisme : en français de France, il faut dire un « maillot de corps »). Si vous craignez de confondre, voici quelques photos : Bruno aux Bosses de Wihéries 2018 (au centre), à Eugies en 1982 (à gauche) et (à droite) à Torhout, en 1994, sur son premier 100 km (je l’accompagnais à vélo). Vous êtes en train de saluer une légende !


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