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Grand Prix des Sylves : la trente-huitième de Renild !


Une fois n’est pas coutume : dans cet édito – publié avec un peu de retard étant donné une semaine très chargée –, je n’évoquerai ni les conditions de course, ni le parcours, ni les vainqueurs de catégorie.

J’aimerais juste consacrer ces quelques lignes à un homme qui disputait la semaine dernière son… trente-huitième Grand Prix des Sylves. Eh oui, le maximum : 38/38 ! Y compris l’édition pirate de 1996 : les organisateurs, essoufflés, avaient dû « faire une impasse ». Qu’à cela ne tienne : une centaine d’amis des Sylves avaient tout de même couru les 15 kms chers à Jean Boulard ; départ à 10 heures de la place Verte, forcément !

Non content d’être père de famille nombreuse et d’enseigner les mathématiques dans une école pas forcément facile, Renild Thiébaut décrocha au cours du soir un diplôme d’architecte et courut le marathon sous la barre des 2 h 45’. Il a toujours considéré que l’endurance acquise au cours des longues séances de fond était transférable dans toutes les dimensions de la vie – et son parcours démontre qu’il avait raison : celui qui est aussi le père du député-bourgmestre d’Hensies Éric Thiébaut et l’époux de la romancière Françoise Houdart s’occupe activement de la restauration du château de Boussu et anime, à la bibliothèque de sa commune, des « saisons du savoir » où il invite philosophes, historiens, scientifiques ou écrivains.

En 1983, le Shapien Graham Good réalisait 50’47 sur le parcours primitif des Sylves (soit le même dénivelé qu’aujourd’hui avec un kilomètre de rabiot), devançant le régional Ghislain Stiévenart et notre ami Renild qui, avec 52’24, réalisait son meilleur temps. Un peu moins de 3'30 au km. Donc moins de 49’ sur le nouveau parcours...

Celui qui l’emporta cette année chez les M4 (pourquoi le cacher : 70 ans accomplis !) ne manqua pas de réunir lors de la remise des prix (voir photo) quelques « anciens » (Pierre Harmegnies, Claude Deroux, Bruno Cougneau et Gino Martini) pour rendre hommage au fondateur de l’épreuve, le regretté Jean Boulard, et souhaiter longue vie au Grand Prix des Sylves.

Nul doute qu’en 2020, pour sa vingtième participation, les organisateurs décerneront à Renild un trophée spécial pour l’ensemble de son œuvre !


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